Évaluation – San Miguel Solera 1952 Extra Anejo
Depuis le XVIe siècle, la canne à sucre se cultive à Cuenca, la 3e plus grande ville de l’Équateur. La distillerie de San Miguel se trouve dans les montagnes à plus de 2 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. La canne à sucre reste à ce jour la principale source de sucre et de spiritueux dans ce pays. Elle est utilisée pour fabriquer du jus frais, des boissons fermentées, du vinaigre ou de l’ alcool de canne distillé.
Le Ron San Miguel Solera 1952 Extra Anejo a été conçu pour célébrer la fondation de la distillerie avec un assemblage de leurs meilleurs fûts. Il est fermenté pendant 36 heures, par la suite il est distillé dans quatre colonnes. Le vieillissement et l’assemblage se fait selon la méthode »Solera » dans des fûts de chêne blanc américain ayant contenu du bourbon. Il est le plus prestigieux de la gamme San Miguel Solera 1952 avec le Silver, le Gold, le 5 et le Black 7. Il est embouteillé à 43% d’alcool par volume dans une bouteille courte sur pied.
Il est de couleur doré scintillant.
Au nez, il est plutôt léger, j’ai de doux arômes de beurre, de caramel léger ensuite et de la vanille. J’ai aussi de la cassonade douce et du café en rétro-olfaction.
La bouche est douce, la texture est lisse, pas trop gras et de sucre à profusion non plus. Il n’est pas mauvais loin d’être exceptionnel non plus par contre, le nez m’avait semblé très très léger mais la bouche est bien pour ce style de rhum. J’ai des saveurs de toffee, de sirop de sucre fondu, de café, de vanille et de bois grillé. Il possède du sucre ouais sûrement trop de sucre mais n’empêche il se boit bien après quelques rhums plus »sérieux ».
La finale est moyenne sur la torréfaction des fûts, intéressant le côté caramel-grillé-toffee-café sans trop de sucre mais avec le temps il devient trop sucré, j’ai été trop vite, il est correct sans plus. Il se vend 41 euros donc on peut parler d’un rhum à une valeur d’environ 60$ canadiens. Il me semble cher mais je suis prêt à croire qu’il plaira à une masse de gens. 20 ml c’est bien suffisant pour moi mais je suis bien heureux d’avoir pu goûter un ron de l’Équateur et il en bat plusieurs en passant.
Bonne lecture !
