Évaluation – Barcelo Imperial Onyx

Évaluation – Barcelo Imperial Onyx

3 avril 2024 0 Par Guillaume Tanguay

La République Dominicaine est l’un des premiers pionniers à avoir développé les plantations de canne à sucre à grande échelle par les colons espagnols au début du XVIe siècle pour l’industrie sucrière. D’abord connue par la qualité de son sucre et de ses cigares, ce pays produisait évidemment du rhum, mais ce dernier étant consommé en grande majorité sur place (on parle ici d’environ 90% de la production totale) tandis qu’un maigre 10% était destinée à l’export. Toutefois, l’industrie du tourisme a permis de faire découvrir les rhums républicains. L’origine de Barcelo remonte en 1930, fondée par Dom Julian Barcelo après son arrivée de l’Espagne. Vers le début des années 50, la marque se positionne sur la marché local et est fortement appréciée par les consommateurs après des années d’expérimentation. Toutefois, ce n’est qu’à partir de 1990 que l’exportation internationale commence à grande envergure et est aujourd’hui présent dans plus de 50 pays.

Le Barcelo Impérial Onyx est considéré comme la cuvée prestige de la marque ainsi que son ambassadeur. Comme tous les rhums de la marque, il est élaboré à partir de pur jus de cannes à sucre. L’Onyx est un assemblage de rhum d’âge moyen de 10 ans distillé en alambic à colonne et pour être ensuite vieilli en fût de chêne américain ex-bourbon et embouteillé à 40% d’alcool par volume. Pourquoi avoir appelé cette cuvée « Onyx » et fait un packaging noir mat? Il subirait une filtration à partir de pierre d’onyx ce qui ajoute un côté mystique de par les propriétés de cette pierre.

Il est de couleur acajou avec des reflets ambrés.

Le nez est très agréable avec des premières notes boisées et une belle fraîcheur végétale. L’aération permet d’y trouver des notes toastées, vanillées, de noisette et de fruits confits avec un subtile zeste d’orange. Un nez intéressant jusqu’à maintenant.

En bouche, il est doux, sucré et pâtissier sur les notes de vanille/caramel qui évoluent tranquillement sur le chocolat et le bois grillé. Toutefois, j’aurais pris un brin moins sucré au niveau du goût et un peu plus de notes grillées/boisées.

La finale est d’une longueur moyenne, assez douce sur les notes grillées et sucrées. Il se boit bien et saura plaire à une majorité de consommateurs de par son côté chaleureux.

Malheureusement non disponible en SAQ, il faut voyager pour se le procurer. Lors de mon passage de cette année en République Dominicaine, on pouvait se procurer ce produit aux alentours de 25$-30$ US (environ 40$ CAN) en dehors des complexes hôteliers.

Cheers!!!